3ème Khalife à partir de 1996
El hadj Omar est né en 1916, son Père dit à son sujet que même s’il voulait commettre un péché, il ne le pourrait pas, parce qu’Allah l’a gratifié de la droiture à la naissance.
Ce que personne ne contestera car qui connait El hadj Omar sait que c’est une personne des plus droite sur le sentier d’Allah.
Il maitrisa très tôt par cœur le Coran puis entame des études approfondies dans la jurisprudence qui était sa spécialité et bien d’autres sciences à savoir la rhétorique, les civilisations, la grammaire arabe, la médecine etc.
Après ses études il resta près de son père pour le relayer souvent au Daara et prodiguait les enseignements. Avide de gagner sa vie, il s’est d’abord lancé dans le commerce, avant de devenir transporteur, il a toujours préférer manger à la sueur de son front plutôt que de recevoir de l’argent des autres. D’ailleurs il avait formulé le désir auprès de son père, de voyager pour aller travailler ailleurs dans la sous-région, Mame Khalifa là lui déconseilla, mais il partit quand même jusqu’à la traversé du fleuve Gambie, son embarcation se brisa et les gens qui se trouvait à bord commencèrent à se noyer ; par dévoilement (kachf) Mame Khalifa le sut immédiatement, et rédigea sous forme de prières un poème afin de demander à Allah de secourir son futur Khalife. C’était ainsi qu’il fut sauvé de la noyade.
Il accéda au khilafat en 1996, El hadji Omar Niass mis dès lors de prime à bord la foi, se gardant d’avoir d’autre références outre le Coran et la Sunna. Gardien de l’orthodoxie, il faisait de longues prières, avec des génuflexions insoutenables aux non habitués, des veillés nocturnes, Toute personne pieuse et craintif de Dieu était pour lui un ami tandis qu’il réprimandait les mauvais comportements, il n’hésitait même pas à les dénoncer sévèrement, Sa fermeté rappelle celle de son homonyme Omar ibn Khatab compagnon et Khalife du prophète Mohamed (PSL) ; la plus grande partie de son temps, il la consacrait aux enseignements qu’il prodiguait chaque jour en un nombre de disciples de plus en plus croissant. Son domicile était aussi le lieu de rendez-vous des pauvres et des démunis, Il donnait aux pauvres jusqu’à se priver lui-même sans hésitation ni arrière-pensée et il prenait grand soin de sa famille, ses enfants, petits-enfants qu’il aimait d’un amour particulier.
La majeure partie de ses disciples est constituée de Gambiens. Serigne Omar ne ménageait aucun effort à les visiter dans tous les coins et recoins de la sous-région en général et du Sine-Saloum en particulier. Elhadji Omar aimait le grand pôle de la Tarikha d’un amour sans pareil et il allait le visiter à Fès dès qu’il en avait l’occasion, Lors de sa dernière visite à Fès, il avait convié dans sa délégation un de ses proches du nom de Mafal Thiam muezzin de la Grande mosquée de Leona Niassene, qui dispose d’une très belle voix, uniquement pour écouter la façon dont se prononçait les zikr du wazifa de la zawiya mère afin de procéder de la sorte une fois de retour au pays. Son attachement pour les Chourafas était particulier, il n’acceptait jamais de s’assoir à côté d’eux, préférant être assis sur le sol. Il recommandait fortement aux disciples d’assister à la grande Ziyara consacrée en leur honneur à Cocoto village située près de Kounghel.
Lors de sa maladie, alors qu’il était hospitalisé, Cherif Abdoul Moutalib Tidjani est venu lui rendre une visite mystérieuse dans la Clinique de l’hôpital principal de Dakar en présence de ses proches, pour lui dire qu’il avait reçu l’ordre de l’esprit de Seydi Ahmad Tidjani pour venir et lui renouveler son affiliation dans la voie Tidjaniya et son autorisation suprême ( ijaza itlaq).
À peine, une semaine après cette visite El hadji Omar Niass Al-Khalifa retourna auprès de son Seigneur dans le royaume du bonheur éternel le jour de la fête de Korité du 20 septembre de l’année 2009 à Kaolack. Il fut inhumé à côté de son père dans l’enceinte de la Zawiya.
Qu’Allah sanctifie ses œuvres et Qu’il soit satisfait de lui ainsi que toute sa famille ! Amen